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JP Morgan JPM.N doit cesser de poursuivre les directeurs de la fintech Viva Wallet en Grèce, a décidé la Haute Cour de Londres vendredi, dans le dernier round d'une bataille juridique amère au sujet de la startup grecque.
La banque américaine a intenté un procès à Athènes en janvier contre le directeur général de Viva, Haris Karonis, et trois autres administrateurs, réclamant 916 millions d'euros (1,1 milliard de dollars) dans le cadre d'un différend sur l'investissement de JP Morgan dans Viva.
L'actionnaire majoritaire de Viva, Werealize, et les administrateurs de Viva ont réagi en demandant une injonction anti-poursuite à Londres pour empêcher JP Morgan de poursuivre son action en Grèce.
Le juge David Foxton a accordé à Karonis et aux autres administrateurs une injonction anti-poursuite, au motif que la poursuite en Grèce constituait une violation du pacte d'actionnaires entre JP Morgan et Werealize.
Werealize et JP Morgan ont tous deux crié victoire après la décision de vendredi, comme les deux parties l'avaient fait l'année dernière lorsque la Haute Cour avait statué sur leurs options d'achat respectives pour acheter les actions Viva de l'autre partie.
Le porte-parole de Werealize a appelé JP Morgan à "engager des discussions productives" sur l'avenir de Viva, ajoutant: "JPM doit maintenant se retirer et permettre à Viva de poursuivre sa croissance et d'atteindre son plein potentiel commercial."
JP Morgan a toutefois souligné que le tribunal avait rejeté de nombreux arguments de Werealize, notamment le fait que l'action en justice de la Grèce était sans espoir ou oppressive.
"Bien que nous continuions à nous occuper de leurs tactiques litigieuses, et que de nombreuses questions soient encore en cours de résolution par les tribunaux, notre engagement reste ferme envers l'entreprise et notre investissement", a déclaré un porte-parole de la banque.
JP Morgan a acheté une participation de 48,5 % dans Viva Wallet, qui est utilisé par les entreprises du sud de l'Europe, pour près de 810 millions d'euros en 2022, tandis que Werealize, qui appartient à Karonis, en détient 51,49 %.
En janvier, la Cour d'appel a statué que JP Morgan avait effectivement "une chance" d'exercer son option d'achat pour acquérir les actions de Werealize, bien que le différend entre les parties sur la question de savoir si cela a eu lieu n'ait pas encore été résolu.
JP Morgan, Werealize et ses directeurs ont également intenté des procès en diffamation l'un contre l'autre en Grèce. M. Foxton a déclaré que la relation d'affaires avait été "acrimonieuse, bien que fructueuse pour la communauté juridique" en Grande-Bretagne et en Grèce.
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